Être en colère avait été une façon de cacher ma souffrance. Rugir me donnait l’impression de garder l’ascendant. La bête hargneuse dévorait la vulnérable créature, triste et apeurée.
C’est en tombant malade d’une dépression que j’ai réalisé que l’anxiété n’est pas une fatalité. Que, s’il me serait difficile de m’en défaire complètement, je pouvais déployer des solutions alternatives pour la rendre moins envahissante au quotidien.
On dit toujours, « l’amour, qu’est-ce que c’est compliqué ». Je dirais que c’est tout le contraire. Au fond, s’il s’agit d’une évidence, il n’y a rien de plus simple qu’aimer.
Au cours de mon chemin de guérison, j’ai appris à ne plus réprimer ma tristesse. À l’accepter telle qu’elle est, même si elle me souffrir. À présent, quand elle advient, je reconnais son existence. Et puis, je sais qu’à un moment ou un autre, elle partira.
La frustration fait partie intégrante de notre vie. En effet, les choses ne se passent pas tout le temps comme on l’aurait prévu ou comme on le voudrait. Tout le monde est confronté à cette émotion, à des degrés plus ou moins forts.
Française résidant à Bruxelles, âgée de trente-trois ans, j’ai commencé ma carrière en tant qu’assistante parlementaire au Parlement européen. Animée par ma passion des mots, j’ai choisi de me lancer avec joie dans une aventure littéraire. En effet, écrire a toujours fait partie de moi, et ce dès le plus jeune âge. Mon premier roman, La nuit s’éveille et tout s’éclaire, est une œuvre de fiction basée sur mon récit de vie. Mon deuxième roman, Un homme vrai, raconte l’histoire d’un homme face à la dépression.