Se remettre d’une dépression, c’est comme parcourir une course d’endurance dont on ignore le nivellement et la durée.
On y rencontre des obstacles, des indices qui éclairent une route bien souvent sombre, un terrain glissant qui nous fait chuter, mais aussi des mains qui se tendent pour nous aider à nous relever. On y récolte des petites et des grandes victoires, on affronte des déconvenues, mais ce qui compte au final, c’est de considérer l’ensemble du chemin parcouru.
1. L’acceptation
Quand on n’a plus le choix, il faut accepter que l’on souffre pour pouvoir aller mieux. C’est le premier pas du chemin de guérison de la dépression.
Je m’étais laissée envahir (par mes pensées), à tel point que je me suis confondue en elles. Face à mon impuissance et ma crédulité maladive, elles s’en donnaient à cœur joie.
Pour moi, guérir d’une dépression ne veut pas dire que l’on atteint « la lumière au bout du tunnel », mais plutôt que l’on arrive à retrouver des verres transparents qui nous permettent de voir la vie telle qu’elle est.
Pour retrouver ma liberté intérieure, celle qui m’affranchit du joug de mon mental, je devais reconquérir celle que j’étais. Il me fallait apprendre à m’approprier ma personne.
Au bout du compte, je suis convaincue que cette petite voix de l’espérance supplante la grosse voix du défaitisme car, une fois qu’elle déploie ses ailes et qu’elle prend ses marques, rien ne peut plus l’arrêter.
La larme, on peut la rattraper au vol. La magnifier. La sublimer. L’embellir. Elle se remplira de magnifiques couleurs. Et la souffrance qu’elle contient se transformera en or. C’est ainsi que je vois la résilience. La capacité de rebondir après avoir vécu le pire et d’en ressortir encore plus fort, encore plus grand.
La bienveillance est une attitude positive qui permet de réorienter son point de vue et d’adoucir son regard, non seulement pour améliorer ses relations avec les autres, mais également pour se sentir mieux avec soi-même.
Française résidant à Bruxelles, âgée de trente-trois ans, j’ai commencé ma carrière en tant qu’assistante parlementaire au Parlement européen. Animée par ma passion des mots, j’ai choisi de me lancer avec joie dans une aventure littéraire. En effet, écrire a toujours fait partie de moi, et ce dès le plus jeune âge. Mon premier roman, La nuit s’éveille et tout s’éclaire, est une œuvre de fiction basée sur mon récit de vie. Mon deuxième roman, Un homme vrai, raconte l’histoire d’un homme face à la dépression.